Diversifier en immobilier au moyen des SCPI
SCPI : le placement idéal pour se constituer un complément de revenus lors de sa retraite
Deux de ses principaux atouts, « un niveau de rentabilité moyenne particulièrement attractif (autour de 4-4,5% par an) et une faible volatilité qui s’inscrit dans la durée », font des SCPI « le placement idéal pour s’assurer un complément de revenus », expose Jean Pitois, directeur du développement de Perial Asset Management, dans sa dernière tribune.
Ainsi les séniors, ayant pour objectif d’investir dans l’immobilier et de s’assurer des revenus complémentaires, sont séduits par l’octroi de ce dynamisme d’épargne et de cette protection de la volatilité des marchés financiers.
En effet, cet objectif est particulièrement recherché quand la pension de retraite ne permet plus de maintenir le niveau de vie atteint dans les dernières années de sa vie professionnelle.
Par ailleurs, la SCPI présente bien d’autres avantages dont celui de délivrer son souscripteur de tout souci de gestion. De son côté, le souscripteur de parts de SCPI encaisse son dividende trimestriel, tout en bénéficiant d’une mutualisation du risque : investir dans une SCPI consiste à investir dans un parc immobilier plutôt que dans un bien précis, et les SCPI veillent à diversifier leurs investissements.
Enfin, souscrire à des parts de SCPI en démembrement répond tout à fait à une problématique d’anticipation de la retraite. C’est une solution qui permet à l’épargnant de faire l’acquisition de la nue-propriété des parts en bénéficiant d’une décote allant jusqu’à 30% de la pleine propriété du produit. Pendant la durée du démembrement, le nu-propriétaire ne perçoit pas les revenus attachés à ces parts, qui sont distribués à l’usufruitier. Pendant cette durée l’usufruitier percevra donc l’intégralité des loyers dégagés par la SCPI. A la fin du démembrement, le nu-propriétaire récupère la pleine propriété des parts de SCPI et de ses dividendes. Ce montage permet en l’espèce de ne pas alourdir son assiette fiscale à la fin de la vie active de l’épargnant et de faire coïncider la fin du démembrement avec son départ en retraite, pour bénéficier à ce moment-là de revenus complémentaire.
Pour les particuliers soumis à l’impôt sur le revenu, les loyers perçus sont considérés comme des revenus fonciers et sont donc fiscalisés comme tels. Il est donc peu intéressant d’effectuer l’achat d’usufruit en SCPI. En revanche, pour un particulier étant peu fiscalisé sur ses revenus et dont la tranche marginale d’imposition est inférieure à 5,5%, cette solution peut se révéler plus intéressante. Pour les sociétés imposées à l’impôt sur les sociétés, les revenus sont fiscalisés à 15% ou 33,33% selon le bénéfice imposable de l’entreprise. En revanche la société qui achète l’usufruit de parts de SCPI peut amortir son investissement sur la durée du démembrement et ainsi limiter l’impact fiscal sur l’immobilier de la société. En conclusion, pour les particuliers faiblement fiscalisés et les sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés, l’achat d’usufruit de parts de SCPI peut se révéler intéressant.
Il convient de préciser que cette solution peut intéresser d’autres acteurs en répondant à des objectifs tels qu’un projet d’acquisition immobilier locatif, un complément de revenu, la transmission du patrimoine, la diversification de votre épargne ou encore la création d’un capital en vue d’un projet.
Le cabinet Chartrons Patrimoine vous accompagne dans la sélection de la SCPI qui vous correspond.
SCPI : le placement idéal pour se constituer un complément de revenus lors de sa retraite, Jean Pitois, Pierre Papier, 23 avril 2019.